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La circulation au Plateau Mont-Royal
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10 janvier 2006

Des résidants du PLATEAU-MONT-ROYAL expriment leurs vœux pour 2006 afin que leur rue redevienne un milieu de vie

COMMUNIQUÉ

Montréal, le 13 décembre 2005 – À quelques semaines du Nouvel An, un comité de citoyens du Plateau Mont-Royal soutenu par la Maison d’Aurore émet ses vœux pour l’année 2006 et lance une campagne d’affichage sur le thème des impacts de la circulation automobile afin de rendre plus visible une préoccupation grandissante au sein de la population du quartier.

Fait à remarquer, depuis mai dernier, des résidants d’une douzaine de rues du Plateau Mont-Royal se sont regroupés et revendiquent d’une seule et même voix des mesures d’apaisement de la circulation. « Nous croyons qu’au Plateau, quartier résidentiel, les rues sont dénaturées par l’auto alors qu’elles devraient plutôt être des milieux de vie que doivent respecter les automobilistes. Nous souhaitons un quartier où la voiture prend moins de place et où la priorité est accordée à la qualité de vie des résidants. »

Ce sentiment d’insécurité grandissant est ressenti autant par les résidants que par les piétons, les cyclistes, les enfants et les aînés. « Une rue bien partagée, sans morts ni blessés », c’est le souhait exprimé par les membres du comité pour l’année 2006. Les chiffres sont frappants sur le Plateau : 358 piétons et 582 cyclistes ont été blessés en raison d’une collision routière avec une voiture entre 1999 et 2003. C’est beaucoup, et c’est sans compter les incidents non répertoriés et toutes les fois où les accidents sont évités de justesse! »

Afin de susciter la discussion autour des solutions possibles, le comité propose une campagne de sensibilisation à ce problème et invite les citoyens à mettre l’affiche « MAXIMUM 30 » à leur fenêtre et à échanger leurs idées sur le nouveau blogue créé à cet effet. Il est évident que ce n'est pas en changeant les panneaux de signalisation maximum 50 km/h pour d'autres indiquant maximum 30km/h que la situation s'améliorera. La rue doit « parler » à l’automobiliste et des mesures d’apaisement de la circulation doivent être mises en place pour que la rue impose d'elle-même par son aménagement une vitesse maximum de 30 km/h : des rues plus étroites, des dos d’ânes allongés, du stationnement en angle en créant un effet de zigzag et des aménagements d’espaces verts. Le comité rappelle que si la vitesse d’une collision entre une voiture et un piéton est de 30 km/h au lieu de 50 km/h, le risque de décès du piéton chute de 85 % à 10 % !

Le comité invite les gens à se procurer l’affiche « MAXIMUM 30 » et à la mettre à une fenêtre. L’affiche est disponible sur le site du blogue au http://circulation.canalblog.com ou à la Maison d’Aurore au 4816, Garnier. Pour plus de renseignements, contactez Isabelle au (514) 527-9075.

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Commentaires
M
Bonjour à tous et un salut particulier à Réal! <br /> <br /> Alors voilà. Je suis tout à fait consciente et contente de faire de la propagande à travers ce mouvement pour un meilleur partage de l'espace urbain et non, je ne crois pas que le Plateau soit un quartier uniquement résidentiel comme on tente de nous le faire dire un peu plus haut. Ce débat sur le caractère résidentiel et/ou commercial des rues est inutile car là n'est pas la question à mon humble avis.<br /> <br /> Question à tous ceux qui semblent préoccupés par cette idée du partage de l'espace public: dans cette lutte quotidienne et souvent inconsciente opposant piétons et automobilistes, pourquoi est-ce presque toujours le piéton qui se sent de trop, qui doit reculer, s'effacer, surtout ne pas s'imposer et même tenter de disparaître à certains moments s'il le pouvait.<br /> On dirait qu'il existe une loi non écrite qui dit que l'automobiliste moyen montréalais, du fait de la possibilité toujours présente qu'il a de heurter un piéton ou un cycliste, est tout à fait dans son droit d'agir comme il le fait, c'est-à-dire dans une grande inconscience de la fragilité du bipède ou du cycliste empruntant la voie publique.<br /> <br /> Bref, on dirait qu'il existe deux classes d'individus en ville: ceux qui déambulent à pieds et ceux qui sont motorisés. Est-ce ça que vous voulez dire, ceux que cette mobilisation autour du Max30 dérange ? On retourne à la loi du plus fort, comme à la préhistoire?
A
Effectivement, vivre à la campagne ou dans le fin fond des bois implique plus souvent qu'autrement la nécessité d'avoir un véhicule pour pouvoir se déplacer du point A au point B, que ce soit de l'épicerie à la maison ou du club video au travail. Je ne crois pas qu'on puisse en dire autant pour les résidants d'une grande ville. Tout est plus rapproché et peut se faire à pied; si on a besoin de se rendre à un endroit plus éloigné, on a la possibilité de prendre le transport en commun.<br /> <br /> Je suis d'accord, une des caractéristiques des grandes villes est certainement la présence d'un très grand nombre d'individus, résidants ou visiteurs, étudiants ou travailleurs, touristes ou bien squatteurs (c'était pour la rime!). Mais est-ce que tout ce va-et-vient - qui soit dit en passant procure à Montréal son si beau visage, coloré et animé d'un grand dynamisme culturel et économique - doit nécessairement impliquer que des véhicules empruntent en très grand nombre(aux heures de pointe, c'est vraiment ce qui se passe!) de toutes petites rues résidentielles? <br /> <br /> Pour ma part, j'aimerais évidemment que le nombre de voitures diminue dans nos rues ("nos" étant pris au sens large), mais pour commencer, je voudrais que les automobilistes, banlieusards y compris résidants, respectent minimalement les limites de vitesses indiquées dans ces PETITES RUES RÉSIDENTIELLES (absolument pas conçues pour la circulation de transit, mais pour ceux qui veulent malgré tout les utiliser, qu'ils le fassent avec respect).<br /> <br /> Or la limite de vitesse dans les RUES RÉSIDENTIELLES est généralement 40 KM/H, parfois 50, mais jamais 60KM/H contrairement à ce que quelqu'un a laissé entendre plus haut. Je ne dois pas être la seule à croire que 60KM/H n'est pas une vitesse raisonnable pour rouler dans les PETITES RUES puisque même sur la rue Sherbrooke, il est interdit de rouler à cette vitesse (ok, vous me direz que personne ne roule en bas de 60KM/H sur Sherbrooke, mais c'est pour vous dire combien il est inapproprié de rouler à cette vitesse dans les PETITES RUES, et combien il y a des modifications à apporter dans le quartier...)<br /> <br /> De la façon dont je vois les gens s'intéresser à la question de la circulation automobile dans le quartier, je pense effectivement que le statut quo ne soit plus envisageable. On peut certainement améliorer la situation, que ce soit pour la sécurité, la quiétude ou l'environnement. La ville a besoin de changement! Pensons-y, je suis sûr qu'on peut tous s'entendre sur une ou des manières de faire afin de ramener la ville à une dimension plus humaine. Je terminerais sur ceci: Aimez-vous vraiment ça les bruits de moteurs et de klaxons? Ne trouvez-vous pas ça un peu stressant à l'occasion? Est-ce si agréable de sentir d'étranges odeurs de carburants ou de voir de grands nuages noirs sortir des camions? La ville a son lot d'inconvénients, parfois difficule à contourner, mais peut-on contribuer à ce qu'il y ait juste un peu moins de pollution?
R
Chère Mariane, tu affirme qu'il faut élever le niveau du discours et tu raconte que se sont les piétons qui consomment et pas les voitures, je m'explique mal ton raisonnement. Pourrais tu élaborer? Il y a des gens qui utilisent leur voitures, certains marchent, d'autres utilisent leur vélo ou encore le transport en commun pour aller consommer. <br /> <br /> Je veux bien qu'on discute de moyen de tranport, mais soyons honnête, vous devriez cesser votre propagande en clamant que le plateau est uniquement un quartier résidentiel. Je trouve intéressant, que tu nous entretienne du partage de l'espace collectif urbain, le faire, c'est reconnaitre que le plateau n'est pas que résidentiel.<br /> <br /> En çe qui concerne les tristes considérations mercantiles, ton expression me fait penser aux maoistes québécois des années soixante-dix. La " marchande de boutons" gagne sa vie, dans un local commercial qui existe depuis au moins cent ans et son commerce fait partie du paysage urbain. Dis-moi comment gagne-tu la tienne? Évidemment la réponse ne m'intéresse pas, je veux surtout provoquer une réflexion.
M
Désolé de devoir vous enlever vos illusions, Réal, mais j'y étais à ce conseil du 6 février comme à plusieurs précédents et ce n'est malheureusement pas la 1re fois que la marchande de boutons (car il s'agit bien d'elle n'est-ce pas?) vient nous servir sa litanie de la commerçante qui va devoir fermer boutique pour cause de manque de voitures passant devant son commerce.<br /> <br /> Non mais, je n'en reviens pas qu'on vienne encore encombrer le temps déjà très limité alloué aux questions pour ces tristes considérations mercantiles, comme si c'était les voitures qui achetaient. Et l'autre, l'amie, la belle-soeur, la voisine ou je ne sais trop, qui vient encore en rajouter, on pourrait-tu passer à autre chose, élever le niveau du discours? Mais de quoi ont-ils peur ces gens? On n'a pas touché au sens de St-Hubert à ce que je sache, c'est bien ce que voulaient ces quelques commerçants qui ont pignon sur cette rue?<br /> <br /> On parle plutôt ici de bien commun, par le biais de ce blogue, et surtout d'un meilleur partage de l'espace urbain collectif, et non pas d'intérêts individuels ou commerciaux. Toujours selon cette commerçante, 50% voire 80% de la clientèle du Plateau viendrait de l'extérieur du quartier. Il est permis de douter du sérieux de ces chiffres, mais si c'était vrai, il faudrait à plus forte raison réagir contre cet envahissement en faisant preuve d'imagination: limiter la circulation automobile, favoriser les déplacements à pieds ou à vélo (je rappelle que ce sont les piétons qui consomment, pas les voitures) par des mesures d'apaisement de la circulation; bref, humaniser le quartier au lieu de le livrer aux automobilistes de tout crin.<br /> <br /> Et à ceux qui ont envie de me dire d'aller vivre dans le fond d'un rang, je rappelle que c'est justement à la campagne que la voiture est nécessaire, pas en ville...
R
Justement gabriel, étais-tu distrait lorsqu'une mère de famille et résidente a affirmé habiter la rue St-Hubert depuis 14 ans et élever ses 2 enfants sans être affectée par la circulation ? Une commercante dis-tu ? Va prendre une marche sur St-Hubert et tu vas constater qu'ils sont plusieurs. Une commercante pour des dizaines de famille? Franchement, tu exagère.<br /> <br /> Ville Mont-Royal possède un quartier exclusivement résidentiel, et un quartier exclusivement industriel. Le quartier industriel est très bien géré, à ma connaissance il n'y a pas de terrain vague et tous les édifices sont utilisés. Bref, les taxes et l'argent rentrent en masse. Qu'en est-il de celui de l'arrondissement du plateau Mont-Royal ? Si j'en crois la mairesse, il a été scrappé par l'ex-maire Bourque qui a changé une partie du secteur industriel en zone résidentielle avec les résultats que l'on sait. La résidante que je mentionne plus haut a posé la question suivante: Si les commerces meurent, où allez vous trouver l'argent?<br /> <br /> N'essayez pas de me faire croire que les résidants du plateau font vivre les commerces de l'arrondissement, qui en passant n'est pas une ville, si vous voulez avoir les mêmes conditions que les résidants de ville Mont-Royal, vous auriez du réclamer le statut de ville quand c'était le temps de le faire. En attendant vous êtes des citoyens de la ville de Montréal.
La circulation au Plateau Mont-Royal
  • Nous sommes un comité de citoyens soutenus par la Maison d’Aurore (4816, Garnier, Montréal Qc H2J 4B4) qui nous préoccupons de la sécurité et de la qualité de vie du quartier. Nous croyons que la rue doit être un milieu de vie. Info: (514) 527-9075
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